Site exceptionnel modelé par plus de 2000 ans d’histoire entre deux collines et deux fleuves, située à la confluence des hommes, des marchandises et des idées, Lyon s’enorgueillit d’avoir été et d’être encore la porte principale du nord vers le sud où elle puise ses racines.
Si l’on y adjoint Vienne et Saint-Romain-en-Gal, à quelques kilomètres au sud, Lyon est d’abord le plus important gisement archéologique après Rome. Les deux théâtres romains et l’Amphithéâtre des Trois Gaules, ainsi que le Musée de la Civilisation Gallo-Romaine, en sont les témoignages et les points de passage obligés.
Au pied de la colline de Fourvière, le deuxième plus grand secteur sauvegardé d’époque Renaissance après Venise (25 ha), le Vieux Lyon et ses trois Villages (Saint Georges, Saint Jean, Saint Paul), s’étirent le long de la Saône qui lui renvoie le reflet de ses façades florentines.
Sur la Colline d’en face plane encore la mémoire des canuts, ouvriers de la soie qui firent dans ce domaine, durant près de deux siècles, la réputation de Lyon. Une fois assimilés tous les mystères et la merveilleuse mécanique des métiers à tisser rassemblés à la Maison des Canuts, notre visiteur descendra par les “pentes” jusqu’à la presqu’île.
La place des Terreaux et le musée des Beaux-Arts, le nouvel Opéra, le théâtre des Célestins, l’Hôtel-Dieu où exerçait Rabelais, la place Bellecour, le célèbre musée des Tissus, l’église romane Saint Martin d’Ainay, autant de monuments et de sites prestigieux qui ponctuent entre Rhône et Saône, le véritable coeur de Lyon.
Lyon vit au rythme des lumières changeantes et si différentes de ses deux fleuves que l’on apprécie en bateaux-mouches, dîners-croisière et bientôt navettes urbaines rapides.
L’art de vivre à Lyon est indissociable de la vie culturelle riche et intense qui y règne : l’Opéra, deux orchestres nationaux, la Maison de la Danse, le théâtre des Célestins, vingt sept musées dont la célèbre maison des Frères Lumière qui, il y a 100 ans, vit la naissance du cinéma.
L’art de vivre à Lyon, c’est aussi, comme chacun le sait, la gourmandise entretenue par une cuisine de réputation mondiale. Des plus grands comme Paul Bocuse, jusqu’aux petits “bouchons” (bistrot typiques lyonnais), tous ici pratiquent, outre le grand art de la gastronomie, celui de la convivialité que les Lyonnais savent si bien entretenir autour de la table.
Ville discrète par tradition, Lyon est capable aussi de toutes les folies. Depuis plusieurs années, plus de 100 monuments, ponts et sites remarquables ont été illuminés, constituant tous les soirs jusqu’à 1 heure du matin, un spectacle unique en France.
Enfin, la dimension industrielle, scientifique et marchande du Grand-Lyon, sa situation géographique et ses facilités d’accès génèrent un tourisme d’affaire de tout premier plan en Europe.
Avec la construction de son nouveau Palais des Congrès, un parc hôtelier de plus de 17 000 chambres (avec une forte densité d’hôtels en centre ville de Lyon) et sa plate-forme aéroportuaire multimodale (gare TGV à l’aéroport Lyon Saint Exupéry), le tourisme à Lyon se décline désormais sur toutes les gammes, tant pour ses éléments attractifs que pour la qualité de ses infrastructures d’accueil. Forte de ses 233 hôtels à Lyon pour tous les budgets, la ville sait accueillir les gens de passage.
L’admirable situation de Lyon au confluent du Rhône et de la Saône, à mi-distance du Nord et du Midi, explique son destin millénaire. Successivement bourgade gauloise, capitale romaine puis burgonde, ville de l’empire germanique jusqu’à sa réunion à la France, en 1312, Lyon connut de belles heures à l’époque de la renaissance.
Le succès de ses foires, créées au XVème siècle, ensuite la soierie qui la rendit fameuse, lui donnèrent des dimensions humaines et économiques dont on peut encore éprouver les bienfaits.
Aujourd’hui son visage et ses traditions demeurent. Capitale régionale, seconde ville française, carrefour européen, Lyon garde un rôle éminent, digne de son histoire, dont nous avons essayé de retracer ici les grandes étapes. Forte de son succès touristique, il est d’ailleurs plus raisonnable de réserver son hôtel à Lyon avant d’arriver, surtout en période de fortes affluences, que ce soit pour la fête des Lumières (8 décembre) ou au moment des différents festivals de la ville (Nuits de Fourvière, Nuits Sonores, etc.).
Un Opéra dont la verrière bat de pulsations rouge intense, au rythme de son activité intérieurs. La blancheur des façades des Facultés le long du Rhône. Des lueurs bleues qui surgissent soudainement des arches d’un pont sur la Saône. Le dôme de l’Hôtel-Dieu et sa rondeur toute dorée de lumière.
Découvrir Lyon la nuit est devenu depuis quelques années un véritable enchantement : plus de 100 sites bénéficient d’une mise en lumière savante et émouvante, baptisée Plan Lumière. Celle-ci se pose sur les monuments les plus prestigieux, balaie de ses rayons les églises, les ponts, transforme l’apparence des places et des quais. Concepteurs, techniciens, spécialistes ont combiné l’éclairage avec les matériaux des sols, la couleur des façades, les lignes architecturales pour faire oeuvre d’art. Ils ont véritablement façonné un nouveau paysage de la ville, un paysage nocturne où tout est à découvrir.
Dans la ville aux deux fleuves, lumière et eau échangent leurs reflets à l’infini. Les ambiances sont devenues autres, la magie apparaît car naturellement la lumière organise la mise en scène à travers une respiration alternant ombre et incandescence.